1 février 2015

Qu'est-ce qu'une région ?

En ces temps pré-électoraux, beaucoup se découvrent un intérêt soudain pour l'échelon régional qui suscite - ici comme ailleurs - de nombreuses vocations et autant de "candidatures à la candidature". 

Pour l'heure, l'élection du Conseil de la future Région, née de la fusion de Rhône-Alpes et de l'Auvergne, semble pourtant lointaine et ne donne pas encore lieu à un débat d'idées qui soit perceptible aux citoyens. Il faudra pourtant y venir si on veut qu'ils s'y intéressent et ne fassent pas de cette échéance un défouloir politique. 

Comment initier cette réflexion ? J'ose une modeste contribution.

Il y a plus de vingt ans, étudiant en histoire, en droit et en sciences politiques, j'ai écrit plusieurs mémoires sur la région. L'un de ces exercices académiques invitait à réfléchir sur la notion même de région, en posant une question d'apparence simple : qu'est-ce qu'une région ?


Belle entrée en matière s'il en est pour tous les candidats à qui je livre ainsi qu'à mes lecteurs - les plus courageux - ce petit opus de 180 pages, écrit en 1992 pour l'obtention du diplôme d'études approfondies de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Lyon.  

qui aura au moins pour mérite de les réinterroger sur le fait régional en tant qu'objet scientifique ... et sujet actuel de convoitise !

15 janvier 2015

Conseil d'arrondissement du 14 janvier 2015

Le 14 janvier 2015 à 18 heures, le Conseil d'arrondissement du 4ème arrondissement s'est réuni pour la septième fois depuis son installation. 

Tous les élus étaient présents, excepté Geoffroy Bertholle, adjoint aux sports.

La séance a commencé par une minute de silence en mémoire des victimes des deux dramatiques prises d'otages de ces derniers jours.

Des projets de délibération étaient soumis au vote consultatif du Conseil (voir les documents publics). 

Marie Guyon, Emmanuel Hamelin et moi-même avons formulé les remarques ou questions ci-après et voté de la façon suivante :

Sur les délibérations  de la N° 4-15-99 à 107, nous avons voté pour. Elles ont été approuvées à l'unanimité.

A la suite de Marie-Agnès Cabot (EELV), Emmanuel Hamelin est longuement revenu sur le projet de fermeture de l'Internat Favre, abordé lors du précédent Conseil municipal, en demandant que cette décision soit reconsidérée dans le cadre des compétences de la nouvelle métropole. J'ai moi-même évoqué ce dossier dans mon intervention sur le budget primitif 2015. Les réponses de David Kimelfeld nous laissent espérer un éventuel revirement sur ce dossier. A suivre avec la plus grande attention.

Sur la délibération 4-14-108 : RAPPORTEUR : DAVID KIMELFELD

OBJET : Création de nouveaux tarifs d’occupation commerciale du domaine public.

Je suis intervenu en ces termes : 

" Avec Marie Guyon et Emmanuel Hamelin, deux points sur ce projet de délibération : l’un pour expliquer notre position de vote ; l’autre pour exprimer un regret.

Notre position de vote : nous voterons contre ; contre le principe même qui consiste - en temps de crise - à créer de nouvelles recettes publiques en général et sur les commerces en particulier. Et, plus encore sur les journaux gratuits alors que l’Etat les soutient financièrement pour contrebalancer la baisse de leur diffusion (-3,4% en 2012) : cette délibération, honnêtement, c’est une incohérence économique mais aussi en termes de politique publique…

Au passage, sur la forme, je ne comprends pas le titre de la délibération « création de nouveaux tarifs » puisqu’il s’agit en vérité de créer de nouvelles redevances.

Ce sera donc sans nous et nous vous laissons seuls rechercher de malheureux subsides auprès d’une presse écrite qui globalement souffre, de livreurs de pizzas et autres concessionnaires qui sont loin de faire fortune.

Un regret : à travers cette délibération est évoqué indirectement le BP 2015 de la Ville de Lyon dont le vote devrait intervenir dans quelques jours. 

Le vote d'un budget, c'est un moment important dans la vie d'une collectivité et d'un groupe d’élus.

De ce point de vue, je regrette que ce budget ne soit pas a minima présenté, même dans une forme très simplifiée, au niveau des arrondissements. Je le comprends juridiquement (c'est le Conseil municipal qui vote l'impôt) mais pas sur le plan politique et de la communication. Ce qui nous reste ici, ce sont donc uniquement les conséquences des budgets primitifs et modificatifs : essentiellement, l’octroi de subventions... On le voit encore aujourd’hui dans l’ordre du jour.

Personnellement, j'ai la chance de participer aux travaux de la Commission des finances. J’ai eu une présentation détaillée du BP 2015. Ce n'est pas le cas pour tous les membres de notre Conseil qui ne sont pas conseillers municipaux, encore moins pour l'assistance et les Croix-Roussiens qui s'intéressent au débat public et seraient sans doute preneurs de cette présentation.

Je ne doute pas qu’ils auraient aimé entendre vos explications sur la hausse des impôts (une hausse annoncée - il est vrai – pendant la campagne 2013, année au terme de laquelle le chômage devait cesser de progresser) : une hausse de +5,3 % du produit fiscal au moment même où on nous annonce des hausses tous azimuts : les tarifs SNCF (+2,6% d'augmentation), les timbres postaux (de 7 à 15%), le gaz (+2%), l'électricité (2,5%), le ticket TCL (+4,8%), etc.

J’aurais apprécié échanger avec vous sur l'augmentation des effectifs de la Ville de Lyon (+ 88 ETP, 42 emplois supplémentaires), sur l'augmentation des subventions aux associations de droit privé (+5,6%) et sur la mesure d'économie que représenterait la fermeture de l'Internat Favre dans notre arrondissement (sur sa priorisation par rapport à d’autres choix d’économies, voir l'article précédent)

De tout cela, il n’y aura rien ici : nous devrons nous contenter des miettes du débat budgétaire. J’ai donc le sentiment qu’à notre niveau, celui de la proximité, aussi bien pour les élus que pour les citoyens, c’est un peu "circulez, y a rien à voir"… Je le regrette car nous ratons l'occasion de vrais échanges, peut-être de mieux se comprendre et, dans tous les cas, de faire réellement vivre notre démocratie locale. 

Je vous remercie."

Nous avons voté contre. Elle a été approuvée à la majorité.

La séance a été levée vers 19 heures 20.

Dans son édition du lendemain et du surlendemain, Le Progrès de Lyon a publié l'article suivant.

Dès sa communication, je ferai paraître ici la retranscription officielle de ce Conseil.


4 janvier 2015

Cabinet "King Size"

En cette veille d'épiphanie, je dévore - bien que repu par une galette des rois digne de notre prospérité passée - le dernier opus intitulé "Budget primitif 2015 - rapport du maire" ; histoire de préparer la prochaine Commission des finances de la Ville de Lyon, convoquée le 5 janvier après-midi.

Un rien indigeste, la lecture de ce satisfecit de 86 pages me plonge progressivement dans cet état de somnolence bienheureuse qu'on nomme sieste dominicale. Quand soudain, mon esprit amadoué par tant d'informations optimistes croise le nombre prévisionnel d'Equivalents Temps Plein (ETP) par direction. Et quelle n'est pas ma surprise de découvrir le chiffre de 117,8 ETP pour le seul cabinet du maire de Lyon. En nombre d'agents, cela peut représenter aisément 130 salariés et, par comparaison, un tiers des effectifs de la direction des "Espaces verts" de la Ville (381 ETP en 2014) !

Mais que font toutes ces personnes ? 

Je vais illico presto à la page 31 du document qui évoque quatre programmes : 

- Relations publiques : la "Commission réception qui analyse et arbitre préalablement toutes les demandes de prise en charges de frais ou de prêt de salons" et gère le budget affecté aux inaugurations et autres poses de première pierre...
- le "Collège d'éthique de la vidéo-surveillance des espaces publics"...
- le "Conseil lyonnais pour le respect des droits", logé manifestement ici pour des raisons juridiques et budgétaires...
- Déplacements officiels (la seule information est que "le calendrier des déplacements officiels est pour l'instant non arbitré")

Les chiffres clés annoncent par ailleurs 221 visites guidées des salons de l'Hôtel de Ville et 380 réceptions, soit 601 activités.

Je tente un raisonnement : 

Une dizaine de collaborateurs (directeur, chef de cabinet, conseillers techniques, chargés de mission...) pour le cabinet politique du maire d'une grande ville devrait suffire, sachant que ce dernier, président de la métropole, en a sans doute autant à sa disposition au Grand Lyon.

130 - 10 = il reste 120 salariés

Les relations publiques, assurées par des agents travaillant entre 150 à 200 jours/an, nécessitent, au mieux et en garantissant une continuité du service, une trentaine de salariés (30 X 180 = 5400 jours/homme, soit près de 9 jours pour chaque activité de relations publiques décrite précédemment !). Je fais évidemment abstraction des 15 ETP qui seront affectés cette année au protocole, 10 aux animations évènementielles et les 24,4 à la communication externe de la Ville de Lyon.

120 - 30 = il reste 90 salariés

Admettons que, toujours dans un excès de générosité, la Commission réception, le Collège d'éthique et le Conseil Lyonnais nécessiteraient 10 ETP chacun pour fonctionner tout au long de l'année.

90 - 30 = il reste 60 salariés.

Que font, au vu des informations communiquées par ce rapport, les soixante salariés restants ?

En tant qu'élu d'arrondissement, est-ce permis de poser cette question ? Est-ce envisageable d'accéder à ce type d'informations ? Pour ce faire, faut-il s'adresser au contrôle de gestion interne (11,4 ETP), à la direction des ressources humaines (15,4 ETP) ou celle des emplois et compétences (131,7 ETP) ? Faut-il que je demande à la mission Organisation et Méthodes (2 ETP), à cette autre direction qui se nomme "Ressources et contrôle de gestion" (11,6 ETP) ou plus directement à la direction générale des services (15,6 ETP) ? A moins que la Gestion administrative des personnels (48,7 ETP) voire la direction "Relations Sociales et Vie au travail" (33,8 ETP) soient mieux placées pour me répondre. 

Au-delà, est-ce autorisé d'imaginer le redéploiement de l'éventuel sureffectif du cabinet "King Size" du maire de Lyon vers les directions qui perdent des personnels ? Celles-ci sont rares (puisqu'on notera 88 ETP supplémentaires au total, pour atteindre le chiffre prévisionnel record de 6966,7 ETP) mais y figurent notamment la direction "Economie, commerce et artisanat"  qui passe de 54 à 50 ETP... ou les affecter à la direction "Service au public et sécurité" qui ne comptera en 2015 que deux temps plein ?

NB : La fermeture de l'internat Favre, dans le 4ème, représente selon M. Brumm, adjoint aux finances, une "économie" de 1,4 M€ ? En comparaison, que représentent les budgets relatifs à ce cabinet "King Size" ? Il y avait peut-être d'autres sources prioritaires d'économie que celle qui consiste à faire disparaître un établissement accueillant des enfants en difficultés éducatives et sociales.

2 janvier 2015

Bonne et heureuse année !

En ce début d'année, je vous présente mes meilleurs voeux pour 2015. Santé, bonheur et réussite dans vos projets, à vous et à vos proches. Quant à la prospérité, je vous la souhaite de tout coeur, en dépit des errements du gouvernement de M. Valls et de l'incurie de M. Hollande !

Mes voeux s'adressent notamment à celles et à ceux qui ont traversé des difficultés en 2014 ou connu de grandes peines : puisse cette nouvelle année leur apporter joie et réconfort.

2015 sera une année importante sur le plan politique : ce sera en particulier celle du rassemblement autour Nicolas Sarkozy, désormais à la tête de l'UMP. En tant que nouvel élu du 4eme arrondissement de Lyon et référent de Bruno le Maire pour la 2ème circonscription du Rhône, vous pouvez compter sur moi pour favoriser ce rassemblement et poursuivre le travail bénévole de proximité et d'information que j'ai initié en avril dernier. 

Avec mes colistiers, Marie Guyon et Emmanuel Hamelin, je reste a votre disposition et à votre écoute pour faire entendre votre voix : celle des Lyonnaises et des Lyonnais que nous sommes fiers de représenter.

Bonne et heureuse année à tous !



16 novembre 2014

Conseil d'arrondissement du 12 novembre 2014

Le 12 octobre 2014 à 18 heures 30, le Conseil d'arrondissement du 4ème arrondissement s'est réuni pour la sixième fois depuis son installation. 

Tous les élus étaient présents.

Préalablement, les responsables des quatre Conseils de quartier étaient intervenus pour présenter leur bilan d'activités. Ces interventions, non inscrites à l'ordre du jour, n'ont pas suscité de questions ou réactions particulières, hormis des remerciements unanimes pour le travail fourni.

Des projets de délibération étaient soumis au vote consultatif du Conseil (voir les documents publics). 

Marie Guyon, Emmanuel Hamelin et moi-même avons formulé les remarques ou questions ci-après et voté de la façon suivante :

Sur la délibération 4-14-78 : RAPPORTEUR : GEOFFROY BERTHOLLE

OBJET : Lyon-Rio 2016. Soutien individuel aux athlètes de haut niveau. Approbation de conventions de parrainage de sportifs de haut niveau. 

Sur ce dossier, Etienne Tête a fait une intervention pour rappeler le caractère dangereux du sport de haut niveau et l'absence de répercussions économiques de ce type d'évènement, voire des effets néfastes. 

Nous ne sommes pas intervenus. Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-79 : RAPPORTEUR : DOUNIA BESSON

OBJET : Rapport annuel sur la situation en matière de développement durable à la Ville de Lyon. Ce dossier est une communication : il n'a pas fait l'objet d'un vote. 

Emmanuel Hamelin est intervenu sur ce rapport au sujet du quai Gillet car la mise en service du pont Schuman crée des nuisances en termes de pollution de l'air et de pollution sonore. Il avait été convenu de faire des mesures dans les appartements concernés, et en fonction de leurs résultats, de prévoir des compensations. La demande d'Emmanuel Hamelin portait sur le calendrier de ces mesures. Aucune réponse concrète du Maire n'a été apportée. Enfin, des installations de mesure de la qualité de l'air sont installée à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse. Lors d'un précédent Conseil, nous avons abordé ce sujet, et le résultat devait être communiqué à la fin de l'année. Emmanuel Hamelin a demandé des précisions sur ce dossier car on parle aujourd'hui de résultats dans le courant de l'été. Pas de réponses précises non plus ! 


J'ai ensuite attiré l'attention du Conseil sur les délais de transmission (5 jours) de ce document volumineux (172 pages), en insistant sur l'intérêt d'organiser un vrai débat sur les questions relatives au développement durable. 

Sur ce dossier, Etienne Tête est également intervenu pour qualifier d'oxymorepar un procédé rhétorique clair-obscur, l'expression de développement durable et de démontrer combien les efforts déployés dans ce domaine étaient vains. Nous ne sommes pas intervenus dans cette discussion qui n'appelait pas de vote du Conseil.

Sur la délibération 4-14-80 : RAPPORTEUR : ANNE MIGNOTTE

OBJET : Approbation d’un avenant à la convention de gestion du dispositif de propreté du site Rives de Saône.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-81 : RAPPORTEUR : VALERIE SCHELL

OBJET : Attribution de subventions pour la programmation dans les arrondissements de la Fête des Lumières 2014.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-82 : RAPPORTEUR : JEAN TRUC

OBJET : Lyon 1er, 3ème, 4ème et 7ème arrondissements : Approbation de la convention de participation au financement de l’équipe d’animation du PIG Habitat indigne pour les années 2014 à 2017. 

Marie GUYON a demandé combien y avait-il dans notre arrondissement d'appartements jugés indignes. Aucun chiffre n'a pu être communiqué. Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-83 : RAPPORTEUR : CHRISTOPHE DERCAMP

OBJET : Lyon 4ème : Avenant n°2 à la convention de location du 1er avril 2012 entre la SACVL et la Ville de Lyon relatif à la Maison des Associations du 4ème arrondissement sise 28 rue Denfert Rochereau.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-84 : RAPPORTEUR : SYLVIE PALOMINO

OBJET : Programmation classes transplantées janvier-juin 2015. Complément programmation temps scolaire et périscolaire 2014.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-85 : RAPPORTEUR : SYLVIE PALOMINO

OBJET : Adoption du projet éducatif de territoire (PEDT) 2014-2017.

A une question de Marie-Agnès Cabot (EELV) sur le niveau de fatigue des enfants inscrits dans le cadre des activités périscolaires, David Kimelfeld a répondu en mettant, une nouvelle fois, en avant un futur outil d'évaluation. Mais, à en croire Mme Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement qui a décidé d'initier elle-même cette démarche, on peut douter des réponses qui seront effectivement données par la mairie centrale à cette question. Nous attendons néanmoins avec impatience cette évaluation qui, pour être objective, devra être faite par des intervenants autres que ceux qui ont imposé ce dispositif.

Compte tenu de notre position sur les modalités d'applications de la réforme des rythmes scolaires, nous avons voté contre. Les élus EELV se sont abstenus. Elle a été approuvée à la majorité.

Sur la délibération 4-14-86 : RAPPORTEUR : SYLVIE PALOMINO

OBJET : Autorisation de signer des conventions avec diverses associations gestionnaires d’équipements de Petite Enfance.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-87 : RAPPORTEUR : DAVID KIMELFELD

OBJET : Attribution d’une subvention de 13 000 € à l’Association « Lyon Bande Dessinée Organisation » pour l’organisation des 10 ans du festival de la Bande Dessinée. Approbation d’une convention d’application.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Sur la délibération 4-14-88 : RAPPORTEUR : DAVID KIMELFELD

OBJET : Budget Primitif 2015

Nous nous sommes abstenus. Elle a été approuvée à la majorité.

Les délibérations suivantes portent sur les trois questions par an que chaque arrondissement a le droit de poser au maire de Lyon. Seulement trois, pas une de plus.

Sur le principe, je trouve cela un peu étonnant : c'est dire l'étiage démocratique que nous avons atteint depuis treize ans.

Dans la pratique, compte tenu du caractère local des sujets abordés, on peut penser que les réponses sont adressées en même temps que les questions. Pour un maire d'opposition, cela peut-être plus intéressant. Pour nous, cela aura au moins eu l'intérêt de poser des questions sur les thématiques que nous voulions aborder...en questions diverses.

Sur la délibération 4-14-89 : RAPPORTEUR : DAVID KIMELFELD
OBJET : Secteur Serin/Quai Gillet. 

La question N°1 posée par le mairie du 4° à Gérard Collomb : "Monsieur le Maire. Les travaux secteur Serin et quai Gillet sont pratiquement terminés, à l’exception de la passerelle Masaryk. Le Pont Schuman a été inauguré le 5 novembre dernier. Pourriez-vous nous indiquer le secteur ainsi que le calendrier de la mise en place du dispositif de stationnement payant ?"

Emmanuel Hamelin est intervenu, de façon très appuyée, sur les problèmes de stationnement, de sécurité et surtout des énormes embouteillages sur le quai depuis la mise en service du pont Schuman, le 5 novembre dernier. Retrouvez son intervention sur son site et les réponses de David Kimelfled, notamment sur un énième futur dispositif d'évaluation, dans la retranscription à venir des débats.

Sur la délibération 4-14-90 : RAPPORTEUR : DAVID KIMELFELD
QUESTION 2 POSEE AU MAIRE DE LYON
OBJET : PLU-H

(Cf. document en ligne)

Sur la délibération 4-14-91 : RAPPORTEUR : DAVID KIMELFELD
OBJET : Bilan édition 2014 de la Vogue des marrons

La question N°3 posée par le mairie du 4° à Gérard Collomb : "Monsieur le Maire. Comme chaque année, nous avons accueilli la Vogue des Marrons sur le plateau de la Croix-Rousse. Lors de cette édition 2014, le plan d’implantation a été modifié, prenant en compte le réaménagement de la place des Tapis. Pouvez-vous nous communiquer les éléments de bilan de cette nouvelle configuration ?"

Je suis intervenu en ces termes : 

"Monsieur le Maire, 

Vous souhaitez adresser une question au maire de Lyon sur le bilan 2014 de la Vogue des Marrons. Etonnant ! Qu'en sait-il de plus que vous, maire de l’arrondissement, vers qui je me tourne à mon tour pour vous poser cette même question. Ou, plus précisément, trois questions sur la Vogue :

Première question :

Vous avez connaissance d’une pétition qui a recueilli plus de 300 signatures, dont les nôtres, concernant l’occupation par les forains de l’esplanade du Gros caillou. Vous avez été informé par Mme Varenne que j’avais alertée du grand mécontentement des habitants autour de l’esplanade qui se plaignent des nuisances et des dégâts.

L’an prochain, comptez-vous à nouveau autoriser l’implantation de la vogue sur l’esplanade, qui est un lieu par nature libre et ouvert et qui a pour vocation la promenade, nous laissant admirer cette superbe vue de la plaine et des montagnes de l’est Lyonnais ?

Deuxième question :

Vous avez reçu des lettres de personnes âgées de la résidence Louis Pradel concernant le bruit provenant de la Vogue et la fatigue qu’elle cause à nos aînés. Que comptez-vous faire pour remédier l’année prochaine aux nuisances sonores à proximité de cette maison de retraite ?

Troisième question :

Le 6 octobre dernier, vous m’avez dit être « attaché à la Vogue mais pas à n’importe quel prix ». Avec Marie Guyon et Emmanuel Hamelin, nous partageons aussi cette position. Comme vous, je suppose, j’ai souvenir - il y a quelques décennies - d’un événement nettement moins électrique et mercantile ; plus familial et économique qu’aujourd’hui.

Ne pensez-vous pas qu’il serait temps de réduire le périmètre d’occupation de la Vogue et la durée de cet événement pour un peu soulager les Croix-Roussiens ?

Ne serait-il pas envisageable d’écrire et communiquer aux forains qui sont des commerçants raisonnables, un cahier des charges plus qualitatif, afin que la digue (pour reprendre vos expressions du 6 octobre dernier) de l’exaspération qui est celle de nombre de nos administrés ne cède pas en emportant demain avec elle cette belle tradition qu’est la Vogue des Marrons ?

Je vous remercie"

Je vous invite à découvrir les réponses - pour certaines caricaturales - du maire de l'arrondissement dans la retranscription à venir des débats plutôt que dans l'article du Progrès du lendemain qui s'apparente davantage à un "publi-reportage municipal" qu'à une production d'un organe de presse libre et indépendant.

Je vous invite également à lire les réactions de l'organisatrice de la pétition en question qui qualifie d'allégations mensongères les réponses de David Kimelfeld en Conseil d'arrondissement.
  
Dans le cadre des questions diverses,

Marie Guyon a posé trois questions : 

- "Monsieur le Maire. Etre élus dans l'opposition ne veut pas dire être à l'écart de l'information sur les évènements publics. Nous sommes élus du Conseil d'arrondissement et représentatif d'une partie significative des électeurs de l'arrondissement. J'ai pris attache auprès des personnes élues dans les neufs arrondissements : Il y a de nettes différences entre les pratiques du 4ème et les autres arrondissements, notamment ceux du 2ème et 6ème où nous allons jusqu'à partager un agenda avec les élus socialistes d'opposition". 

- Sur l'abandon du projet de rénovation du Boulevard. David Kimelfeld, premier vice-président du Grand Lyon, a répondu en mettant en avant ses qualités de gestionnaire et expliqué que cet abandon était lié à une réduction massive et contrainte des investissements de la future métropole. Dans ces conditions, qui peut croire que notre édile local méconnaissait cette réalité en février dernier, au moment où il affichait sur le site gerardcollomb2014.fr son ambition de "métamorphose" du boulevard à grands renforts de promesses électorales ! 

- "Le mois de novembre est aussi le mois où l'on rend hommage à nos défunts. Je reviens sur la tombe d'Henriette LETOURNEAU (tombe n°4 du nouveau cimetière), passementière rue Richan. Un début de travail de rénovation a commencé il y a un an, avec l'élu du patrimoine de l'arrondissement. Qu'est-il prévu pour la sauvegarde de cette tombe ? Quel calendrier ? ".


Dans son édition du lendemain et du surlendemain, Le Progrès de Lyon a publié les articles suivants.

Dès sa communication, je ferai paraître ici la retranscription officielle de ce Conseil.



12 octobre 2014

Du bon usage des deniers publics ?


Le 6 mars dernier, je m'étonnais sur ma page Facebook et autres réseaux sociaux d'un "replâtrage" en urgence, opéré sur un mur de soutènement du Boulevard des Canuts. 

À quelques jours du premier tour des élections municipales (23 mars), un enduit était appliqué sur un mur de 130 mètres de long, en plein centre de la Croix-Rousse, sans piquage préalable, sans primaire d'accrochage, ni capotage. 

Dans ces conditions, nul besoin d'être un spécialiste du bâtiment pour prévoir une détérioration rapide de l'ouvrage qui a effectivement commencée - moins de six mois après - comme en témoigne les photographies à la fin de cet article.

En tant qu'élu, mes questions sont  : 

- À qui appartient ce mur ? Ces travaux relèvent-ils de la responsabilité de la Mairie ou du Grand Lyon ? Qui est l'ordonnateur de ces travaux ?

- Y avait-il à ce point urgence d'enduire ce mur qu'un prestataire ait manifestement pris sur lui de ne pas respecter les bonnes pratiques, les DTU en matière de maçonnerie et les prescriptions relatives à ce type de produit ? 

- Dans cette opération, l'argent du contribuable a-t-il été utilisé ?

À l'heure où l'économie française est plus qu'atone et où la dette publique se creuse à chaque seconde davantage, n'y aurait-il pas un autre usage à faire des deniers publics que celui qui consiste à maquiller la ville en période pré-électorale ?