6 mars 2016

Conseil d'arrondissement du 2 mars 2016

Le 2 mars 2016 à 18 heures, le Conseil d'arrondissement du 4ème arrondissement s'est tenu en mairie du 4ème. Tous les élus étaient présents, excepté Christophe Dercamp excusé. Des projets de délibération étaient soumis au vote consultatif du Conseil (voir les documents publics). 

Marie Guyon, Emmanuel Hamelin et moi-même avons formulé les remarques ou questions ci-après et voté de la façon suivante :

4-16-246 - 23948 : Rapporteur : Geoffroy Bertholle
Direction des Sports
Objet : Rénovation de terrains de football avec aménagement de gazon synthétique et de leurs abords, au Stade Sonny Anderson 16 quai Rambaud à Lyon 2e (opération 02233003), au Stade Roger Ebrard 61 avenue Viviani à Lyon 8e (opération 08038555) et au Stade Dumont 36 rue Antoine Dumont à Lyon 8e (opération 08040512) et automatisation du traitement de l'eau du bassin à la piscine Saint-Exupéry 11 rue Petrus Sambardier à Lyon 4e (opération 04037539) - Lancement des opérations et affectation d'une partie de l'AP 2015-1 "Conservation du patrimoine équipements sportifs 2015-2020" - Programme 20004 Sport Direction des Sports

Je suis intervenu en ces termes : "Est-ce que cette automatisation est susceptible de permettre une ouverture au public, plus importante pendant les périodes scolaires ?" Geoffroy Bertholle m'a répondu que non mais que cette problématique était à l'étude par ailleurs. Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

4-16-247 - 23963 : Rapporteur : Geoffroy Bertholle
Direction des Sports
Objet : Lyon-Rio 2016 - Soutien individuel aux athlètes de haut niveau - Attribution d'une subvention complémentaire de 5 050 euros à Hugo Boucheron (Cercle de l'Aviron de Lyon) - Avenant à la convention de parrainage conclue avec ce sportif de haut niveau.

Marie Guyon est intervenue en ces termes : "Hugo Boucheron représentera Lyon. Nous en sommes très fiers. Mais il représentera avant tout la France. Quel est le montant de la subvention ou des aides versées par l’État ? " Geoffroy Bertholle nous apportera une réponse lors du prochain Conseil. Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

4-16-248 - 23954 : Rapporteur : Jean Truc
Direction de la gestion technique des bâtiments
Objet : Patrimoine bâti de la Ville de Lyon - Lancement de l’opération 60021843 "Adaptation des groupes frigorifiques 2015-2020" et affectation d'une partie de l’AP 2015-9, programme 20020 Conservation du patrimoine bâti - Tous secteurs.

Je suis intervenu en ces termes : "Nous voterons cette dépense. Toutefois, en dehors de l'aspect environnemental qui est très important, je ne vois pas en quoi cela concerne directement notre arrondissement. Est-ce une simple information ou pour meubler l'ordre du jour ? Si besoin, dans la délégation de M. Truc (habitat et logement), nous avons des sujets un peu plus chauds : je pense notamment à la décision récente du Conseil d’État qui annule le permis de construire de Lyon Plage." Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

4-16-249 – 23972 : Rapporteur : Sylvie Palomino
Direction de l’education
Objet : Périmètres scolaires.

Cette délibération ne concernait pas notre arrondissement. Là encore, on peut la considérer comme un porté à connaissance. Celui-ci n'ayant pas appelé de remarque en réunion de groupe et en commission, nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

4-16-250 – 23917 : Rapporteur : Valerie Schell
Direction des Affaires culturelles
Objet : Approbation de la convention de partenariat entre la Ville de Lyon / Auditorium-Orchestre National de Lyon et le lycée Professionnel Camille Claudel, dans le cadre d'une collaboration sur le projet pédagogique et artistique de réalisation d’un défilé de mode en musique, le 24 juin 2016. 

Je suis intervenu en ces termes : "Intéressant mais les coûts semblent élevés, notamment les 10 100 euros de cocktail dînatoire : est-ce bien indispensable ?". On m'a répondu que cette dépense comprenait également les frais de décoration. Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

J'ai bien noté d'être présent à ce défilé pour m'assurer de la qualité de la décoration et de la restauration .

4-16-251 – 23990 : Rapporteur : Valerie Schell
Direction des evenements et animation
Objet : Attribution d’une subvention de 2 000 euros à l’Association "La Cocotte Prod" pour l’organisation de l'événement "Quand les souris dansent », du 5 au 19 mars 2016.


Hormis le fait que les dates sont très proches (votée le 3 pour le 5 - ce qui ne manquera pas d'être problématique lors de l'examen en Conseil municipal du 14 mars prochain), j'ai fait remarquer que le "bal des fringants" avait commencé la veille dans le 1er arrondissement, avec le concert OTCHOZ...Valérie Schell m'a expliqué que seule l'opération du 11 mars était financée dans ce cadre. Tout ceci est un peu limite. Cela étant - vu le niveau de financement (4% du budget global), en forte baisse par rapport à l'année dernière, nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

4-16-252 -23982 : Rapporteur : David Kimelfeld
Direction des Affaires culturelles

Objet : Approbation d’une convention entre la Ville de Lyon / Archives Municipales et Lyon-BD Festival, pour la coproduction d’une exposition dans le cadre du festival Lyon-BD, du 1er au 30 juin 2016.

La dépense est de 10 800 euros. L’Association Lyon-BD a son siège situé à la Mairie du 4e arrondissent. Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.

Question diverses : 

J'ai posé la question suivante, relative au coût de l'opération de la place des Tapis : 

"Sur la place des Tapis, ma question s'adresse autant au maire d'arrondissement qu'au premier vice-président de la métropole. Par chance, il s'agit du même homme !

Le 30 avril dernier, Gérard Collomb inaugurait la place des Tapis. Pour des raisons professionnelles (c'était un jeudi à 11 heures 30) mais pas seulement, je n'étais pas présent. En effet, je m'étais intéressé – et j'ai poursuivi ces derniers mois - aux différentes étapes du projet -de la conception au réaménagement de cette place- retracées sur le plan administratif, dans pas moins de quinze délibérations qui vont du 25 octobre 2010 au 8 décembre 2014.

Aujourd'hui, je ne vais pas revenir sur les choix urbanistiques ou architecturaux qui ont été faits. Certains trouvent cette place trop minérale : c'est sans compter les 433 000 euros dépensés pour les espaces verts. Il est vrai que, dans le même temps, on a coulé pour 325 000 euros de revêtement béton sur cette place. On a pu dire aussi qu'elle n'était pas assez éclairée : et pourtant, on a dépensé pas moins de 516 000 euros pour qu'elle le soit ! D'autres n'apprécient pas les sofas en béton qui ont au moins eu le mérite de faire sourire les Croix-roussiens. Je vous fais grâce de la question de la disparition des stationnements en surface, sans solution alternative.

Sur tout cela, je ne reviendrai pas hormis - si vous me le permettez - sur la fontaine qui, pour la modique somme de 357 000 euros, pourrait bien poser un problème de sécurité : un très jeune enfant, échappant à la surveillance de ses parents, ne peut-il pas tomber dans un des bassins qui ne sont pas équipés de protection particulière ? Je vous laisse analyser ce point.

Réaménager une place publique, c'est faire cohabiter différents usages et gérer les conflits : ce n'est jamais aisé. En revanche, je voudrais revenir sur un point qui me pose un vrai problème : le coût de cette place et son évolution entre 2011 et 2014.

Le 12 septembre 2011, les élus de la Métropole (dont vous-même), anciennement du Grand Lyon, ont voté une enveloppe financière prévisionnelle de 4,5 M d'euros dont 1,6 million à la charge de la Ville. Le 8 décembre 2014 (vous y étiez aussi), dans le cadre d'une quinzième délibération qui rajoutait plus de 9 000 euros pour des éléments supplémentaires de fontainerie, le coût de ce réaménagement s'élevait à près de 7 millions d'euros. Entre le prix de départ et celui d'arrivée, il y a donc eu 55 % de dépenses supplémentaires ? Comment un tel dérapage est-il possible ? Le serait-il dans un ménage ou dans une entreprise ?

Il est vrai qu'on a rajouté au prix initial (c'est l'objet de la sixième délibération) plus de 1,4 million d'euros de rénovation des réseaux d'eau potable et d'assainissement, pris apparemment sur des budgets annexes du Grand Lyon : mais comment, là encore, est-ce possible que ces dépenses n'aient pas été prévues initialement, alors même que le Grand Lyon a une grande expérience dans les réalisations de places publiques.

Il est vrai aussi qu'on n'a pas hésité sur les dépenses : bordures en granit, revêtement de « couleur légèrement ocre », création de mobiliers originaux, rénovation et déplacement de statuts… Pour la place des tapis,  « on a dépensé sans compter» !

Au total, si on veut bien considérer la cœur de la place en elle-même, on est près de 2500 euros du mètre carré… ça ne vous semble pas un peu trop cher ?

Mes chers collègues, je voudrais simplement vous rappeler que certaines personnes qui traversent quotidiennement cette place, peinent à finir le mois, peinent à payer leurs taxes et leurs impôts. Alors même que notre Gouvernement appelait en 2015 les collectivités à contenir leur dépenses, nous avons inauguré le 30 avril dernier, en grande pompe, une belle place dont le coût est cependant beaucoup trop élevé et pour tout dire indécent."

Il semblerait que cette question n'ait pas été du goût de notre édile local. Il m'a promis de revenir le 13 avril prochain avec toutes les délibérations en question (c'est dommage d'attendre car je les avais toutes avec moi), tout en me rappelant le règlement que nous avons refusé de voter et qui nous interdirait de poser des questions sans communication préalable. Affaire à suivre. (cf. l'article dans la rubrique médias)

De son côté, Emmanuel Hamelin est intervenu sur l'annulation définitive du permis de construire des nouveaux immeubles de bureaux de Lyon Plage. Une discussion s'en est suivie au cours de laquelle Etienne Tête lui a demandé s'il demandait la destruction de ces immeubles. Ce à quoi, Emmanuel Hamelin a répondu naturellement que cela regardait en premier lieu les résidents concernés par le litige. Suites au Conseil municipal. (cf. l'article dans la rubrique médias)

Enfin, Marie Guyon a interrogé le maire d'arrondissement en ces termes : 

"Comme tous les Croix-roussiens, j’ai pris connaissance du guide des aînés 2016 ­2017. Dans la rubrique se déplacer, on ne fait pas mention du cyclopousse. Pourtant ce moyen de locomotion, actif depuis juillet 2013, était un accompagnement dédié aux personnes âgées et/ou a mobilité réduite. Entre 2013 - date de sa création- à fin février 2015, ­ 1077 courses ont été effectuées. Les trajets les plus utilisés restaient liés à 40 % aux commerces de proximité, visites médicales et/ou para-médicales. Une vraie cohésion, six employés en mode insertion, les usagers ravis de ce déplacement. Le coût de la course 5€. ( équivalent d’une 1/2 heure de Smic). Quelle ne fut pas la surprise, voir l’étonnement des usagers lorsqu’ils ont reçu un courrier d’AREFO (Association Résidences et Foyer ) mettant un terme à ce service car le Cyclopousse n’est pas parvenu à trouver un équilibre financier lui permettant d’assurer sa pérennité. Alors, aujourd’hui, que fait-on ? Les usagers du cyclopousse sont «désemparés » dépendant d’un voisin, d’un parent, d’un gardien d’immeuble, d’une religieuse ayant un véhicule. Bien souvent ils ne peuvent prendre le bus, et le taxi ne se déplacera pas pour une course de la place de la Croix-Rousse au clos Jouve.... Monsieur le Maire, au nom de toutes ces personnes, je vous remercie de porter avec votre adjoint une attention particulière au traitement de cette requête, pour le bien-être de nos aînés qui n’ont pas une autonomie de junior pour se déplacer. Lyon, ville amie des aînés, la Croix-Rousse deviendrait – elle le quartier des Aînés qui ne peuvent se déplacer? Merci"

La séance a été levée vers 20 heures.

Le Progrès de Lyon a relaté dans son édition du 3 et 4 mars les débats par les articles suivants.