Marie Guyon, Emmanuel Hamelin et moi-même avons formulé les remarques ou questions ci-après et voté de la façon suivante :
Cette délibération ne concernait pas notre arrondissement. Là encore, on peut la considérer comme un porté à connaissance. Celui-ci n'ayant pas appelé de remarque en réunion de groupe et en commission, nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.
Hormis le fait que les dates sont très proches (votée le 3 pour le 5 - ce qui ne manquera pas d'être problématique lors de l'examen en Conseil municipal du 14 mars prochain), j'ai fait remarquer que le "bal des fringants" avait commencé la veille dans le 1er arrondissement, avec le concert OTCHOZ...Valérie Schell m'a expliqué que seule l'opération du 11 mars était financée dans ce cadre. Tout ceci est un peu limite. Cela étant - vu le niveau de financement (4% du budget global), en forte baisse par rapport à l'année dernière, nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.
Nous avons voté pour. Elle a été approuvée à l'unanimité.
Le 30 avril dernier, Gérard Collomb inaugurait la place des Tapis. Pour des raisons professionnelles (c'était un jeudi à 11 heures 30) mais pas seulement, je n'étais pas présent. En effet, je m'étais intéressé – et j'ai poursuivi ces derniers mois - aux différentes étapes du projet -de la conception au réaménagement de cette place- retracées sur le plan administratif, dans pas moins de quinze délibérations qui vont du 25 octobre 2010 au 8 décembre 2014.
Aujourd'hui, je ne vais pas revenir sur les choix urbanistiques ou architecturaux qui ont été faits. Certains trouvent cette place trop minérale : c'est sans compter les 433 000 euros dépensés pour les espaces verts. Il est vrai que, dans le même temps, on a coulé pour 325 000 euros de revêtement béton sur cette place. On a pu dire aussi qu'elle n'était pas assez éclairée : et pourtant, on a dépensé pas moins de 516 000 euros pour qu'elle le soit ! D'autres n'apprécient pas les sofas en béton qui ont au moins eu le mérite de faire sourire les Croix-roussiens. Je vous fais grâce de la question de la disparition des stationnements en surface, sans solution alternative.
Sur tout cela, je ne reviendrai pas hormis - si vous me le permettez - sur la fontaine qui, pour la modique somme de 357 000 euros, pourrait bien poser un problème de sécurité : un très jeune enfant, échappant à la surveillance de ses parents, ne peut-il pas tomber dans un des bassins qui ne sont pas équipés de protection particulière ? Je vous laisse analyser ce point.
Réaménager une place publique, c'est faire cohabiter différents usages et gérer les conflits : ce n'est jamais aisé. En revanche, je voudrais revenir sur un point qui me pose un vrai problème : le coût de cette place et son évolution entre 2011 et 2014.
Le 12 septembre 2011, les élus de la Métropole (dont vous-même), anciennement du Grand Lyon, ont voté une enveloppe financière prévisionnelle de 4,5 M d'euros dont 1,6 million à la charge de la Ville. Le 8 décembre 2014 (vous y étiez aussi), dans le cadre d'une quinzième délibération qui rajoutait plus de 9 000 euros pour des éléments supplémentaires de fontainerie, le coût de ce réaménagement s'élevait à près de 7 millions d'euros. Entre le prix de départ et celui d'arrivée, il y a donc eu 55 % de dépenses supplémentaires ? Comment un tel dérapage est-il possible ? Le serait-il dans un ménage ou dans une entreprise ?
Il est vrai qu'on a rajouté au prix initial (c'est l'objet de la sixième délibération) plus de 1,4 million d'euros de rénovation des réseaux d'eau potable et d'assainissement, pris apparemment sur des budgets annexes du Grand Lyon : mais comment, là encore, est-ce possible que ces dépenses n'aient pas été prévues initialement, alors même que le Grand Lyon a une grande expérience dans les réalisations de places publiques.
Il est vrai aussi qu'on n'a pas hésité sur les dépenses : bordures en granit, revêtement de « couleur légèrement ocre », création de mobiliers originaux, rénovation et déplacement de statuts… Pour la place des tapis, « on a dépensé sans compter» !
Au total, si on veut bien considérer la cœur de la place en elle-même, on est près de 2500 euros du mètre carré… ça ne vous semble pas un peu trop cher ?
Mes chers collègues, je voudrais simplement vous rappeler que certaines personnes qui traversent quotidiennement cette place, peinent à finir le mois, peinent à payer leurs taxes et leurs impôts. Alors même que notre Gouvernement appelait en 2015 les collectivités à contenir leur dépenses, nous avons inauguré le 30 avril dernier, en grande pompe, une belle place dont le coût est cependant beaucoup trop élevé et pour tout dire indécent."
Il semblerait que cette question n'ait pas été du goût de notre édile local. Il m'a promis de revenir le 13 avril prochain avec toutes les délibérations en question (c'est dommage d'attendre car je les avais toutes avec moi), tout en me rappelant le règlement que nous avons refusé de voter et qui nous interdirait de poser des questions sans communication préalable. Affaire à suivre. (cf. l'article dans la rubrique médias)
De son côté, Emmanuel Hamelin est intervenu sur l'annulation définitive du permis de construire des nouveaux immeubles de bureaux de Lyon Plage. Une discussion s'en est suivie au cours de laquelle Etienne Tête lui a demandé s'il demandait la destruction de ces immeubles. Ce à quoi, Emmanuel Hamelin a répondu naturellement que cela regardait en premier lieu les résidents concernés par le litige. Suites au Conseil municipal. (cf. l'article dans la rubrique médias)
Enfin, Marie Guyon a interrogé le maire d'arrondissement en ces termes :
La séance a été levée vers 20 heures.
Le Progrès de Lyon a relaté dans son édition du 3 et 4 mars les débats par les articles suivants.